Ateliers de coaching : 12 ingrédients majeurs

Norbert Macia – mardi 27 janvier 2015 – Coaching   


Ateliers de coaching  : 12 ingrédients majeurs

Qu’est-ce que vous faites dans vos ateliers de coaching sur la confiance ? De la formation ? Vous donnez des conseils ? Il est vrai que ce qui peut paraître évident pour soi, ne l’est pas  forcément pour tout le monde. Un effort (un rappel aussi parfois) de communication sur ce qu’est, ou ce que n’est pas, le [mon] coaching n’est jamais vain car il n’y a pas une façon de faire du coaching, mais bien « des » coachings… autant que d’accompagnateurs !

Les 12 principaux ingrédients

Voici donc les 12 principaux éléments constitutifs du processus de coaching que je propose  dans mes ateliers sur le développement de la confiance en soi ou le développement professionnel et la prise de décision (leadership).

  1. Un soin (au sens de « care ») apporté à la mise en place (relevant de mon entière responsabilité) du dispositif d’accompagnement de groupe au travers duquel chaque personne peut s’exprimer librement sans craindre une quelconque forme de jugement, ni être malmenée psychologiquement d’aucune façon. Les règles de travail proposées sont rappelées à chaque fois qu’un nouveau participant rejoint le groupe.
  2. La confidentialité des échanges et l’anonymat ou la présence des participants (toujours dans les deux cas avec leur accord préalable) sur les divers supports de communication lors des prises de photos ou tournages-vidéo.
  3. Le fait de ne pas savoir à la place de l’autre : celui qui sait est la personne qui est coachée car ce qui fait sens pour elle est ce qui compte dans son développement et dans le processus de coaching. Le travail que je propose consiste donc à accompagner l’accès à ce savoir particulier sans jamais me mettre à la place de l’autre.
  4. La possibilité de travailler de plusieurs manières et à plusieurs niveaux : coach-groupe, coach-coaché(e), coaché(e)-groupe, groupe-coaché(e).
  5. La prise en compte de la communication verbale, non verbale (émotions, silences), corporelle, individuelle et groupale, des absences, des niveaux de présence, cohérence, consonance ou dissonance.
  6. La prise en compte du lien entre exercice, échange (ou plus largement la situation), l’imaginaire (fantasmé) et le réel.
  7. L’apport et l’usage de l’approche humaniste de Carls Rogers (essentiellement pour les reformulations, feed-backs, stratégies de questionnement et recadrages).
  8. L’apport et l’usage de la phénoménologie clinique (essentiellement pour les dimensions clinique, pathique et corporelle).
  9. Le recours à la philosophie et la culture générale pour des besoins de démonstration, d’étude, de compréhension ou de comparaison de textes, concepts, idées.
  10. La pratique d’exercices projectifs, collectifs, de mises en situation (training).
  11. Une répartition équilibrée et adaptée du temps de parole et de travail de chaque participant.
  12. L’actualisation de la demande de travail de chacun et la prise en compte de l’évolution du contexte personnel de chaque participant, lors de chaque atelier.

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