La joie

Nathalie Vogelsinger-Martinez – jeudi 20 septembre 2012 – Pensée positive   


 

Pourquoi préférer la joie face à la crise ?

Face à la difficulté, nous avons à notre disposition une large palette d’émotions. Pourtant, nous optons le plus souvent pour les tons gris et sombres : l’abattement, la tristesse, le découragement, la frustration et finalement la résignation. Cependant, si je vous donnais une feuille noire, quelle couleur choisiriez-vous pour dessiner votre vie ?

La joie

La joie libère la créativité

Choisir la joie pour faire face à la crise c’est un peu comme poser du jaune éclatant sur un fond charbonneux : on y voit plus clair, des contours apparaissent, la lumière révèle d’autres perspectives et fait naître des envies d’orangé, de bleu, de vert. La joie réveille la créativité et dessine des possibilités là où nous avions abandonner tout espoir. La joie fait jaillir les solutions.

La joie déclenche les hormones du plaisir

Nous le savons tous, le cerveau a ses faiblesses et il est stratégique d’en profiter. Que vous soyez réellement joyeux ou que vous feigniez de l’être, pour votre cerveau c’est exactement la même chose : il produit les hormones du plaisir. Adoptez le comportement des personnes joyeuses : ouvrer les bras, faites un sourire à votre miroir, sauter en l’air, ayez l’air ridicule dans l’intimité de votre salon. Faites semblant ! Effet immédiat garanti.

La joie permet de prendre du recul

Le problème avec les difficultés c’est qu’elles ont tendance à ne pas nous quitter. Nous avons le sentiment d’être une mouche dans un bocal ; toujours à nous cogner aux parois ou desséchés au fond du bocal. La première porte de sortie est en nous-mêmes, elle s’appelle « recadrage ». Si cette situation était drôle, de quoi rirais-je ? Cette question permet de prendre du recul et de se sentir moins oppressé. Me trouverais-je excessif/ridicule… ?

La joie est un sentiment approprié pour réussir

J’ai remarqué que la plupart des personnes qui ne croient pas en la joie, pensent sincèrement qu’il faut être sérieux pour réussir (sérieux = qualité) , la joie étant forcément incompatible avec le professionnalisme (joie = superficialité). Le réel nous dit pourtant bien le contraire. Avec qui préféreriez-vous travailler : avec une personne joyeuse ou quelqu’un de triste. La joie est une preuve de dynamisme et d’équilibre. Joyeux ne veut pas dire hystérique.

Que perdez-vous quand vous désertez la joie et qui vous serait utile pour avancer ?

Sans doute l’opportunité de vous ouvrir aux autres et  aux évènements. De quoi  sortir de l’ornière, d’aller au devant des rencontres magiques qui font basculer une vie le temps d’un clin d’œil.

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