Faire face à l’imprévu et à l’ambigüité | 1

Angélique Miralles – mercredi 24 avril 2013 – Efficacité personnelle   


Mon histoire personnelle et professionnelle m’a amenée à développer des compétences particulières pour faire face à l’imprévu et à l’ambigüité.  Ce développement continu n’est pas sans souffrance ni réflexion et contribue à une meilleure fluidité de réponse et à un état intérieur stable, principalement grâce à un sentiment d’acceptation._

Faire face à l’imprévu et à l’ambigüité – Partie 1

Sans rentrer dans les détails,  je remercie aujourd’hui ces interlocuteurs de leur attitude qui semblait se vouloir limitante et qui en fait m’a permis de travailler sur plusieurs aspects de mon développement personnel, à savoir au moins :

–          Une meilleure définition de mes valeurs personnelles et de mes limites

–          L’acceptation et le lâcher-prise

–          La bienveillance et la confiance

–          La communication interpersonnelle

Dans les faits, un de mes interlocuteurs est plutôt « dernière minute » dans ses actions et décisions alors que j’ai besoin de temps et d’organisation pour mieux avancer.

Il s’agit là purement d’une préférence naturelle (cf MBTI) qui se traduit par une situation récurrente dans notre relation.

En effet nous habitons à 4 heures de vol l’un de l’autre et avons à organiser des dates de visites et des achats de billets d’avion.

Sa manière d’aborder le sujet est de s’en préoccuper quelques jours avant la date prévue, ce qui me laisse une grande zone d’inattendu et d’ambigüité car tout peut arriver.

Les jours choisis peuvent changer, les billets peuvent être trop chers et donc il peut renoncer à en faire l’achat,  des impératifs peuvent se présenter etc.

Alors comment continuer à avancer, à s’organiser face à une telle différence de préférence ?

Connaitre mes propres valeurs contribue à un sentiment de clarté car je peux ainsi prendre des décisions sur le moment, en référence à mon tableau de valeurs.  Je sors donc du sentiment de confusion qui pourrait envahir mon espace vital.

Un aspect supplémentaire est de savoir poser des limites et de les exprimer clairement dans la bienveillance.

Ceci va de pair avec l’expression de mes besoins par rapport à mon professionnel et ma vie.

Bien souvent, mon interlocuteur reste sourd à ce passage et peu joignable dans cette période.

Le fait d’exprimer tout cela me donne le droit de dire non à ce qui est hors cadre, car oui, c’est bien d’un cadre dont il s’agit.

Poser le cadre au sein de l’imprévu et de l’ambiguïté est vital.

La communication claire et concise, qui prend en compte mes propres besoins est également fondamentale.

Sans elle, nous risquons de glisser vers une culture du blâme car « tu n’as pas fait ceci ou cela » ou encore un « tu es toujours pareille » et nous ne souhaitons pas entrer dans cet espace tant il nous est inutile dans notre gestion de l’imprévu.

L’écoute est aussi primordiale car sans elle pas de dialogue possible.

Vous voyez comme il s’agit vraiment d’un espace d’imprévu et/ou d’ambiguïté.

Cela implique que d’autres espaces, même confinant, sont eux clairs et réguliers, voir familiers.

Lorsque nous disons nous trouver face à l’imprévu et /ou dans l’ambigüité, nous sommes uniquement dans un espace, ce qui veut dire qu’il nous suffit de faire un pas en dehors de cet espace pour y voir plus clair.

Rejoindre des espaces familiers, plus réguliers, plus rythmés, notre famille, nous rassure, nous nourrit et nous sécurise.

A partir de cette zone sure, nous pouvons commencer à percevoir la réalité inattendue autrement.

En résumé, il est vital, au sein de l’imprévu et de l’ambiguïté, de :

–          Faire un pas hors de l’espace contenant l’imprévu et l’ambigüité

–          Connaitre ses valeurs

–          Poser le cadre dans la bienveillance et observer

–          Exprimer ses besoins, écouter, communiquer.

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